David Awa à l'affiche sur Djpod

David Awa à l'affiche sur Djpod

Grand passionné de musique, David Awa débute dans les années 80 dans le nord de la France et réalise un parcours de DJ résident pendant 15 ans dans différentes discothèques et complexes du nord de la France. David Awa a su partager sa passion et son amour de la musique en enflammant les dancefloors, avec une programmation accessible à tous, en intégrant dans ses sets des classiques New Wave, Funk, ou encore Rock Electro dans ces mixes. Également présent en radio, David Awa propose des émissions hebdomadaires sur Planète FM. Maintenant installé dans le sud de la France, fin 2011 il lance les Afterwork "AWA" sur Avignon en proposant des soirées dans des lieux atypiques et donne le ton des soirées "chics et survoltées".
 

Quand et comment as-tu découvert le mix ?

Dans les années 80 à mon adolescence, quand les premières radios sont arrivées grâce à la libération de la bande FM. J'ai commencé comme standardiste dans une radio locale dans le nord à Cambrai. A cette époque les DJ résidents des discothèques venaient mixer, et je les ai suivis rapidement pour devenir résident très jeune avant ma majorité ! C'était une autre époque !

Parle nous de ton Podcast...

Mes podcasts sont diffusés sur la radio "Planète FM" une radio située à Arras mais aussi écoutés dans toute la France, une radio dont le Fer de Lance est "du Hit et du Mix". On peut l'écouter grâce aux applications radios comme "tune in" mais aussi en DAB+. Je propose une tendance Nu Disco que j'adore actuellement, mais je me permets de mixer différents styles et différentes années, très pointu mais aussi populaire tant que le son est bon !

Ton actu du moment ? Des dates ? De la prod ?

En plus des émissions diffusées sur Planète FM et sur Djpod, dont je remercie au passage Julien pour ce super outil fluide, qui permet de faire découvrir mes mixes pour un large public, je mixe beaucoup dans les soirées privées du Vaucluse, dans le Var. Je suis organisateur de mes propres soirées dans le Sud de la France des After Works appelé "AWA" qui peut se traduire par "Afterwork Addict", cela me permet de partager ma passion et de faire danser une clientèle festive dans des lieux atypiques comme dans des Grands Hotels pour en faire des Dancefloors le temps d'une soirée.

Peux-tu nous en dire plus sur ton matériel de production ? Quels sont tes logiciels, synthés, expandeurs préferés ?

Je me forme actuellement sur Maschine MK2 mais j'aimerais me lancer dans le remix, bootleg que je fais parfois de manière très "artisanal" mais pas assez régulièrement, il faut que je prenne du temps.

Et pour le mix, plutôt platines, plutôt ordi...?

J'ai commencé évidemment par les Technics SL1200, puis Serato et j'ai abandonné les ordis pour une console Pionneer XDJ RX2, qui permet de mixer sans ordi, en USB, c'est plus sûr; mais aussi cela me permet de mixer parfois en Live avec les images et videos grâce à REKORDBOX VIDEO de Pioneer On peut donc mixer le son et les images, c'est une nouvelle approche du mixage que j'adore pratiquer en soirée.

Si tu devais collaborer avec un artiste ce serait ?

Il y a Nicolas Laugier alias The Reflex qui remixe et révise des grands classique Pop, soul ou disco; j'adore jouer ses Edit; Également Kolsh qui fait toujours une musique communicative avec beaucoup d'originalité, enfin Dimitri From Paris, qui se fait très rare en France, mais qui a apporté beaucoup à notre métier.

e son que tu joues le plus en ce moment ?

Mark Lower "Feel" qui fait d'excellentes productions Nu Disco, Paul Kalkbrenner "No Goodbye" et j'adore le dernier Purple Disco Machine "In My Arms".

Quel regard portes-tu sur le clubbing en France ?

On peut toujours critiquer le fait que les clubs jouent plutôt le son des radios et n'apportent plus le coté créatif comme dans les années 90 et 2000. Il faut dire que le nombre de discothèques a été divisé par 2 en 30 ans; quand j'ai démarré, on avait à la fois des discothèques avec de la musique généraliste et d'autres qui se lancées dans des styles plus "underground". On peut remarquer d'ailleurs que ce sont ces dernières qui sont restées dans nos mémoires ! Aujourd'hui les discothèques ne prennent plus beaucoup de risques et se limitent à la musique que leurs clients écoutent tous les jours, ce que l'on peut comprendre. De ce fait, on voit apparaitre dans le nord et dans le sud de la France, des groupes de DJ qui se lancent dans l'organisation de soirées thématiques, "Disconnect" à Lille, "Bassline" Avignon, avec des musiques "pointues" les nouvelles générations de DJ arrivent, et j'espère apporteront un nouveau souffle artistique mais de façon différente et dans des lieux diifférents. C'est là que le rôle de Djpod est important, pour justement faire découvrir les nouveaux DJs.

Un dernier mot ?

Je remercie Julien qui met en avant les DJs et pas forcément les plus reconnus. Djpod est pour moi un outil vraiment important, cela permet aux DJs de partager les mixes dans le monde entier, on le voit dans les statistiques parfois dans différents continents ! Mon slogan des soirées AWA "Happy Music for Happy People", si cela vous ressemble alors n'hésitez pas à vous abonner sur mon Podcast !!! Un GRAND Merci !

Voir le podcast de David Awa

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